De l'âme de François Cheng
Je ne vous mettrai pas la quatrième de couverture vu que c'est un extrait du livre. Dans cet essai qu'il rédige sous forme de lettres en réponse à une amie (on n'a pas les lettres de l'amie), François Cheng tente de définir ce qu'est l'âme.
Je n'ai pas grand chose à en dire, sinon que c'était assez intéressant. Je vais juste noter quelques phrases qui reflètent sa réflexion :
"l'âme d'une personne transparaît dans son regard et s'exprime par sa voix." "Sans âme le corps n'est pas animé, sans corps l'âme n'est pas incarnée." Ne pas confondre "âme" et "esprit" : " l'âme est en nous ce qui permet de désirer, de ressentir, de nous émouvoir, de résonner, de conserver mémoire de toute part, même enfouie, même inconsciente de notre vécu, et par dessus tout, de communier par affect ou par amour, ... le désir, la mémoire et l'intelligence du coeur. L'esprit est en nous ce qui nous permet de penser, de raisonner, de concevoir, d'organiser, de réaliser, d'accumuler consciemment les expériences en vue d'un savoir et, par dessus tout, de communiquer par échange."
Il cite un extrait d'un livre de Simone Weill (philosophe, humaniste, écrivain et militante politique française née le 3 février 1909, morte le 24 août 1943). Dans ce long extrait, juste une petite phrase : "L'âme a des besoins, et, quand ils ne sont pas satisfaits, elle est dans un état analogue à l'état d'un corps affamé ou mutilé."
Dans le thème "essai, documentaire", j'essaierai d'en lire un autre de Jean d'Ormesson avant la fin de l'année si j'ai le temps. J'ai d'abord lu celui-ci parce que j'ai eu le sentiment que c'était la bonne période, moi qui suis croyante, de lire cet essai pendant le Carême.