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Je viens de terminer le livre que Lydiane m'a donné à lire. Eh bien, c'est sûr, ce n'est pas le genre de livre que je lis habituellement.
Cette fois-ci, je n'ai pas essayé de trouver l'auteur. J'étais complètement perdue. Livre de science fiction qui se passe dans un autre système solaire ? Parfois l'auteur fait référence à la vieille Terre. Quand ? J'opterais pour le futur, mais pourtant avec une vie bien à l'ancienne pour notre Terre (un phonographe, un téléphone à cornet, ...). Les personnages ont des dons : Ophélie lit la vie des objets avec ses doigts, alors elle porte toujours des gants de liseuse, et elle réussit à se transporter d'un endroit à un autre très éloigné en traversant un miroir ; sa tante Roseline répare les livres déchirés en recollant les morceaux avec ses doigts. Toutes deux issues de Anima partent pour le Pôle où Ophélie doit épouser Thorn. Thorn n'est pas très aimable, mais il semble très attaché à Ophélie. Jusqu'à la fin j'ai pensé qu'Ophélie pourrait tomber amoureuse. Plutôt déçue par la fin qui se termine, à mon avis, en queue de poisson. Et tout à la fin, un post-scriptum auquel je n'ai vu aucun rapport avec tout le reste du livre.
Quelques extraits :
"Ophélie était une excellente liseuse, l'une des meilleures de sa génération. Elle pouvait déchiffrer le vécu des machines, strate après strate, siècle après siècle, au fil des mains qui les avaient tâtées, utilisées, affectionnées, endommagées, rafistolées. Cette aptitude lui avait permis d'enrichir le descriptif de chaque pièce de la collection avec un sens du détail jusqu'alors inégalé. Là où ses prédécesseurs se cantonnaient à décortiquer le passé d'un ancien propriétaire, de deux à la rigueur, Ophélie remontait à la naissance de l'objet entre les doigts de son fabricant."
"La cour ! souffla Roseline en grattant le papier de sa plume. Un bien joli mot pour désigner une grotesque scène de théâtre où les coups de poignard se distribuent dans les coulisses. Quitte à choisir, je crois que nous sommes mieux ici, bien à l'abri de ces toqués."
"Peu importait ce que pensait Thorn, Ophélie avait l'intime conviction qu'il ne pouvait pas y avoir que des hypocrites, des corrompus et des meurtriers sur cette arche. Il existait forcément des gens dignes de confiance. A elle de savoir les repérer... Elle refusait de ne dépendre que de Thorn et de Berenilde. Ophélie voulait se forger sa propre opinion, faire ses choix personnels, exister par elle-même."
"De Thorn elle s'était attendue à tout. Brutalité. Mépris. Indifférence. Il n'avait pas le droit de tomber amoureux d'elle."
Et maintenant, on découvre le titre et l'auteur : Les fiancés de l'hiver de Christelle Dabos. Livre 1 : le passe-miroir. D'où je comprends la fin en queue de poisson !