L'absente de Claire Mazard

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Et voilà le deuxième livre du challenge ! Lu très vite : commencé hier soir, terminé cet après-midi ! (Seulement 125 pages écrites en grosses lettres). Je ne pouvais pas m'arrêter. J'ai aussi beaucoup pleuré. J'ai vu que ce roman était destiné aux jeunes de 12 ans et plus. Mais j'ai l'impression que c'est un peu dur pour des jeunes de 12 ans. Enfin, Sarah, toi tu saurais me dire.

C'est à la fois un livre pour ado et un livre écrit à la première personne, aussi je vais choisir pour ce livre ce dernier thème.

Quatrième de couverture : On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans ...

Matilde, elle, l'est devenue brusquement. Et à l'âge de soixante ans, professeur de français retraitée depuis peu, entourée par ses enfants, son secret lui pèse de plus en plus. A dix-sept ans, Matilde a mis au monde une petite fille qu'elle n'a jamais tenue dans ses bras. Cette petite fille est née sous X.

Dans ce roman, à tour de rôle, trois femmes racontent leur vie : Matilde, Anne sa fille et Léa la fille d'Anne qui a dix-sept ans. A dix-sept ans, Matilde a accouché sous X. A dix-sept ans, Anne qui sait depuis longtemps qu'elle a été adoptée et a appris que sa mère a accouché sous X veut la retrouver. Mais Matilde, lors de l'accouchement, n'a pas laissé ses coordonnées pour que sa fille puisse la retrouver.

Quelques extraits : "Et ce secret, léger, au fond ne me déplait pas. Tellement moins pesant, moins destructeur que celui qui squatte mon coeur depuis ... depuis si longtemps. Trop longtemps."

"... le jour de mes dix-sept ans, j'aurais voulu mourir. Je vais en avoir soixante. Le cri de ce bébé - MON bébé - tonne encore dans mes oreilles."

"J'écris, Nina, pour rester, par la pensée, en contact avec toi. Même si tu ne lis pas, ne liras jamais mes cahiers... Je suis seulement une mère qui parfois juge sa vie ratée. Une mère qui écrit, écrit à sa fille, cette inconnue. Quarante trois ans après ! ... J'aurais voulu dire que je t'aime, Nina, doucement te serrer dans mes bras."

"A l'adolescence, elle a commencé à me hanter, à m'habiter et je me suis mise à haïr celle qui avait accouché de moi, puis qui était partie sans prendre même la peine de me choisir un prénom. Elle m'avait appelée "X". Réduisant mon existence au vide, au néant."

"Votre mère a émis le souhait que son identité soit préservée... Je vous détestais depuis l'âge de dix ans. Au fond de moi un petit espoir pourtant..., un immense espoir : je croyais en vous. Je voulais croire de toutes mes forces à votre amour. Il était impossible que vous ne m'aimiez pas. Il y avait forcément, et j'allais la connaître, une explication."

"N'a pas le droit de vivre." Voilà ce qui était inscrit dans mon dossier. Tel était le message laissé par celle qui m'avait mise au monde. Elle m'avais gommée de sa vie, elle s'était débarrassée de moi comme d'une "chose" encombrante. Rien. Je n'étais RIEN"

"Je me souviens, Léa petite, devant un exercice de maths : Pourquoi, Maman, X, l'inconnue ?"

 

 

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Je suis contente que mes thèmes soient source de belle lecture pour toi!
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